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  • Photo du rédacteurMarie Bartoleschi

Les histoires que l'on se raconte



Tout en nous aspire à la protection de notre vulnérabilité.


Et pour cela, nous nous racontons des histoires. De belles histoires et des moins belles. Elles constituent notre discours intérieur.


Pour moi, nous pouvons nous raconter deux types d’histoires :

- Des histoires où nous ne sommes pas blessées, où nous avons du pouvoir. Nous nous les racontons lorsque nous nous sentons vulnérables et sans ressource. Ils nous permettent de ne pas voir la réalité de notre vulnérabilité. Plutôt que de voir que j’ai des choses à travailler en relation amoureuse, je préfère me raconter que les hommes sont des salauds et que je suis parfaite. Plutôt que de regarder que j’ai des problèmes de management, je préfère me raconter que mes employés sont rebelles et incompétents. Le danger de ces histoires est qu’elles ne nous permettent pas de nous remettre en question et d’impulser les changements nécessaires afin de ne pas revivre les mêmes expériences encore et encore.


- Des histoires où nous sommes incapables et sans ressources. Elles ont pour but de nous empêcher de sortir de notre zone de confort et de ne pas nous confronter à une possible souffrance. Plutôt que de monter mon entreprise, je me raconte que je suis incapable de m’en sortir en dehors du salariat. Plutôt que de dire à cet homme merveilleux qu’il me plaît, je me raconte que je ne suis pas à la hauteur de cet homme.


Toutes ces histoires partent d’un espace d’amour et de peur mêlées : nous nous les racontons parce que nous avons peur de souffrir et nous souhaitons nous protéger.

Les neurosciences nous ont montrées à quel point se discours intérieurs a de l’impact sur notre expérience terrestre. Nous ne faisons que vivre ce que nous croyons. En comprenant cela nous réalisons à quel point nous devons faire attention à notre discours intérieur.


Embrasser notre vulnérabilité plutôt que de l’emballer dans un beau papier cadeau d’illusions, nous permet de véritablement être acteur de nos pensées et de ce que nous souhaitons expérimenter dans cette réalité terrestre. Nous gagnerons toujours à être plus conscients et plus souverains. Ces histoires nous gardent petits ou nous font croire que nous sommes puissants quand nous ne le sommes pas.


Notre puissance est ailleurs, elle est dans notre capacité à nous regarder tels que nous sommes avec le plus d’amour possible.
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