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  • Photo du rédacteurMarie Bartoleschi

L'énérgie de la guerrière


Une des grandes clés de croissance que j’ai compris de façon cellulaire ces derniers temps, c’est la façon dont nous pouvons choisir de faire appel à certaines énergies et d'activer les potentiels que portent ces énergies pour passer à notre prochain niveau de conscience et de leadership.

Une énergie que j’ai longtemps cultivée de façon inconsciente est l’énergie de la guerrière. Pendant longtemps, je n’ai pas compris à quel point cet archétype peut nous amener à la profondeur plutôt qu’à la lutte.

Elle nous indique ce qui est encore sensible en nous. Quelle est la blessure que nous portons qui nous active encore si fort que nous partons au quart de tour dans la bataille ?

Plutôt que de regarder l’autre comme une source de danger et de revêtir nos habits de bataille, elle nous invite à ralentir et à retourner le regard sur la blessure qui est encore activée en nous.

Si nous cédons à la tentation de nous défendre plutôt que d’accepter ce chemin profond et viscéral qu’elle nous montre du doigt, elle nous maintient dans le drame et dans la lutte au quotidien.

Nous ne faisons alors qu’entretenir des mécanismes et des stratégies de survie profondément inscrits en nous. Le système perdure. Nous renforcerons la croyance que nous avons besoin de nous battre pour vivre. Nous vibrons le drame et nous attirons le drame.

La tentation peut être grande d’exister à travers elle, de devenir nos drames et d’y trouver une certaine grandeur d’âme et d’attendre les applaudissements des spectateurs de la bataille.

Embrasser cette énergie de façon pleine et alchimique est un processus puissant, dérangeant et transformateur. Lorsque nous avons envie de nous battre, il est temps de prendre soin de ce qui est souffrant en nous.

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